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Un patrimoine architectural

La commune, constituée d’un chapelet de noyaux de peuplements, possède de nombreux édifices religieux autour desquels se sont constitués les habitats les plus anciens.


Allant de la simple chapelle de hameau, prieuré de l’une des abbayes influentes dans la région à des églises plus remarquables, comme Notre Dame de Roubignac, ce patrimoine religieux est disséminé sur toute la commune et témoigne de son histoire séculaire.

En parallèle, les édifices publics civils, plus récents – datant pour la plupartdu XIXe siècle – évoquent la préondérance des politiques de l’Etat, comme en témoigne la Mairie – Ecole d’Octon. Ces bâtiments publics -civils et religieux- offrent des informations détaillées sur les modes de vie anciens par les archives disponibles les concernant.
Ils marquent le paysage de la commune d’Octon, présentant une qualité certaine, soit par leur expression et caractéristiques architecturales, soit par leur usage, leur rôle urbain ou leur représentativité typologique.

Elles peuvent être ainsi monumentales et identitaires ou alliant des particularités morphologiques à des valeurs patrimoniales spécifiques : repères religieux et d’usage pour l’Eglise d’Octon ayant donné son nom au hameau ou l’Eglise Notre-Dame de Roubignac, protégée au titre des Monuments Historiques pour sa valeur historique.

 

 

Légitimité du pouvoir étatique

Dès le IX siècle on trouve mention d’Octon sous la forme « Pagus Octavianis », (893 -cartulaire de l’abbaye d’Eysses),  Puis en 1148 sous la forme «Octabiano» dans le cartulaire d’Agatha (Agde).


La Mairie-Ecole, reflète quant à elle la légitimité du pouvoir étatique : la loi de réglementation de la vie administrative locale de 1884 oblige les commune, mêmes les plus petites à se doter d’un hotel de ville, dans la séquence des Lois Jules Ferry, instituant l’Ecole Publique gratuite et obligatoire. En combinaison de ces lois, apparaissent ansi des programmes mixtes, de Mairie-Ecole, Mairie-Poste ou Mairie-Tribunal.
Ces édifices remarquables illustrent enfin par leur valeur de représentativité, les grandes périodes de l’histoire de l’architecture régionale. Entre façades remaniées et ordonnançées néo-régionalistes représentatives du XIXe, signatures architecturales régionales reconnues ou néo-classicisme, ces constructions traduisent par leur position-repère dans les hameaux et les villages ou par leurs détails significatifs, la volonté de s’attacher au courant stylistique d’une époque.